Selon la définition de l'Office
québécois de la langue
française, il s’agit d’un
logiciel livré avec son code source de manière
qu'il puisse être copié, modifié et
redistribué, évoluant ainsi de façon
continue vers une version plus perfectionnée, dans un contexte
de développement
coopératif et communautaire.
Le concept de « logiciel libre » est
issu de la Free Software Foundation (FSF)
(littéralement,
Fondation pour le logiciel libre) dont le fondateur et
président, Richard
Stallman, soutient que l'utilisation des logiciels à des fins
non commerciales
ne devrait pas être soumise à des restrictions. Bien que
cette vision des
choses soit difficilement conciliable avec la commercialisation des
logiciels,
l'idée du développement coopératif et
communautaire qui sous-tend l'évolution
des logiciels libres est, en revanche, de plus en plus populaire.
Malgré certaines similitudes, il ne faut
pas confondre le
logiciel libre (free software) avec le gratuiciel (freeware), le
partagiciel
(shareware) et le publiciel (public domain software). Ici, free
signifie «
libre » (« sans contrainte ») et non « gratuit
», même si, à l'heure actuelle,
la plupart des logiciels libres sont distribués gratuitement ou
à un prix
dérisoire. Le logiciel libre est également
protégé par des droits d'auteur.
Le
système
d'exploitation libre Linux (du nom
de son premier concepteur, le
Finlandais Linus Torvalds, et du système Unix qui est à
son origine) et le
serveur Web Apache (qui tire son nom de l'expression a patchy server)
sont deux
exemples de logiciels libres.
On emploie
également le
terme logiciel ouvert, parce que le code source est rendu public.
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